Un traité de compréhension de Kapila

Kapila est un sage védique qui est fréquemment identifié parmi les fondateurs du programme de Samkhya, l’un des 6 darshans (techniques) de la philosophie indigène indienne. Il n’est pas, néanmoins, l’auteur du texte principalement responsable de donner à l’école sa description philosophique, le Samkhya-karika d’Ishvarakrishna (c. 4ème siècle de notre ère), ni exécuté il établir une communauté spirituelle. La Bhagavadgita (« Chant de Dieu ») dépeint Kapila comme un reclus associé aux adeptes du yoga (siddhas). En effet, le système Samkhya qui lui est attribué est étroitement lié au Yoga et type un élément de l’histoire philosophique de la Gita. La mythologie hindoue considère Kapila comme un descendant de Manu, l’être humain primitif, avec un petit-fils du dieu créateur Brahma ou comme un avatar du seigneur Vishnu. Exemple de rigueur yogique, Kapila aurait produit une réserve intérieure de ces chaleurs extrêmes (tapas) qu’il fut capable de réduire en cendres les 60 000 fils du roi védique Sagara. Les ressources bouddhistes existant lui étant un philosophe bien connu dont les élèves ont construit la ville de Kapilavastu, qui était, selon une tradition, le lieu de naissance du Bouddha. Samkhya, (sanskrit : « Énumération » ou « Nombre »), également orthographié Sankhya, fait partie des 6 systèmes (darshans) de la philosophie indigène indienne. Samkhya adopte un dualisme régulier d’issue (prakriti) et l’état d’esprit éternel (purusha). Les 2 sont initialement séparés, mais tout au long de l’évolution, purusha s’identifie à tort avec des aspects de prakriti. La bonne connaissance inclut la capacité du purusha à se distinguer de la prakriti. Bien que de nombreuses références au programme soient données dans des textes antérieurs, Samkhya a obtenu son type et son expression classiques dans les Samkhya-karikas (« Stances de Samkhya ») du philosophe Ishvarakrishna (vers le IIIe siècle de notre ère). Vijnanabhikshu a publié un traité important sur le système au XVIe siècle. L’école Samkhya présume l’existence de deux corps, un corps temporel et un corps de matière « subtile » qui persiste après la perte biologique de la vie. Lorsque le corps entier précédent a péri, ce dernier migre vers un autre corps temporel. Le corps de la matière délicate se compose des fonctions supérieures de buddhi (« conscience »), ahamkara (« je-conscience »), manas (« l’esprit en tant que coordinateur des impressions de perception ») et prana (« souffle », le principe de l’énergie ). Samkhya postule la présence d’une quantité illimitée de purushas comparables mais séparés, aucun meilleur qu’un autre. Tout simplement parce que purusha et prakriti suffisent à expliquer l’univers, l’existence d’un seigneur n’est pas hypothétique. Le purusha est omniprésent, omniprésent, omniprésent, immobile, immuable, immatériel et sans désir. Prakriti est définitivement la mère nature commune et délicate qui n’est déterminée que par le temps et l’espace. La séquence de développement commence lorsque le purusha empiète sur le prakriti, étant donné qu’un aimant attire les copeaux de fer vers lui-même. Le purusha, qui était auparavant une pure conscience à 100 % sans objet, deviendra centré sur la prakriti, et à partir de cela est évolué buddhi (« conscience spirituelle »). La prochaine évolution est la conscience de l’ego individualisé (ahamkara, « conscience du Je »), qui impose au purusha l’idée fausse que l’ego est définitivement la base de l’existence du but du purusha. L’ahamkara divise en outre en cinq éléments grossiers (espace, air, feu, eau potable, planète), les cinq grands éléments (sembler, toucher, voir, goûter, sentir), les cinq organes internes de la compréhension (avec lesquels entendre, contact, voir, goûter, odeur), les 5 organes internes de l’activité (avec lesquels parler, saisir, bouger, procréer, évacuer) et les pensées (en tant que coordinateur des perceptions sensorielles ; manas). L’univers est le résultat des combinaisons et des permutations de ces différents concepts, auxquels s’ajoute le purusha. La plupart du temps en dehors du programme ci-dessus se trouvent celles des trois caractéristiques primordiales de la matière qui sont appelées gunas (« qualités »). Ils constituent la prakriti mais sont en outre importants principalement en tant qu’aspects physiopsychologiques. Le tout premier est tamas (« ténèbres »), qui est l’obscurité, l’ignorance et l’inertie ; le suivant est rajas (« passion »), c’est-à-dire pouvoir, émotion et expansion ; ainsi que le plus élevé est sattva (« bonté »), c’est-à-dire illumination, connaissance éclairante et légèreté. A ceux-ci correspondent des types de caractères : à tamas, ceux de l’individu inconscient et paresseux ; au rajas, celui de la personne impulsive et enthousiaste ; et à sattva, ceux de l’individu éclairé et serein.

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